Sujet: Re: Après un petit monstre, une rencontre ne fait pas de mal... [rp en FB: Léonard] Sam 2 Juil - 5:57
Il était 14h30 lorsque la montre de Léonard sonna. Il ouvrit ses yeux tout doucement, la tête dans le cul et le cul dans le brouillard, il se redressa lentement en passant sa main sur son visage pour tenter d'enlever l'espèce de "morve" imaginaire qui englobe la tête des personnes n'ayant pas assez dormis. Il arrêta le réveil et jeta la couverture de l'autre côté du lit. Des raies de lumières filtraient à travers les stores de sa petite baraque, offrant à la pièce un faible éclairage. Il regarda brièvement le cadre photo sur sa table de nuit qui protégeait une vieille image représentant une jeune femme. Il soupira avant de détourner le regard et de se mettre debout. Il attrapa une chemise et un pantalon avant de se passer de l'eau sur la figure, décidément il n'arrivait pas à se réveiller.
Il sorti de chez lui en claquant la porte, ne prenant pas la peine de la fermer, de toute façon il n'y avait rien de valeur chez lui, enfin si mais ce n'était que des choses ayant une valeur sentimentale. Il marchait les mains dans les poches, ne sachant trop où aller, faisant semblant de sourire aux gens qui prenaient la peine de le regarder. Tout ces gens qui n'avait strictement rien à faire des autres, Sélamat, capitale des égoïste par excellence... Certains n'avaient aucun scrupule à le bousculer alors même qu'il se poussait de leurs chemin... C'était sans doute une conspiration. En voyant ce qu'était devenu la société humaine "pure" il se demandait si les infectés n'étaient pas plus "mieux" au niveau des relations humaines, enfin il chassa cette idée de son esprit d'un geste de la main et continua sa marche.
Son avis sur les infectés était plutôt mitigé. Leurs apparences et leurs pouvoirs ne lui faisaient pas peur, il était au contraire étonné de leur pacifitude alors qu'ils avaient la puissance nécessaire pour raser complètement les survivants. Non, ce qui le gênait chez eux, c'était qu'on ne savait pas vraiment s'ils représentaient un danger ou non, ce qu'on savait d'eux c'était juste qu'ils avaient hérité de pouvoir dévastateur peu après la guerre. Si on ajoute à cela le bouche-à-oreille on arrive vite à une phobie générale qui se transforme peu à peu en haine...
Il poussa la porte d'une main et salua les autres ivrognes venu pour oublier leurs soucis. Il s’assit au bar et commanda la même chose qu'à son habitude : un verre de bon whisky. Alors qu'il vida son verre d'une traite, le barman s'approcha et entama la discussion avec son voisin. Léonard n'écoutait que d'une oreille, mais un sujet en particulier attira son attention. C'était sur les femmes, et plus précisément sur les femmes infectés. Comme quoi elles étaient souvent des abominations qui suçaient le sang de leurs victimes en leurs vidant les boyaux... Bref toutes les idées reçues sur les infectés réunis dans une seule et même conversation. Cela rappela à Léonard une anecdote qui lui était arrivé et il ne pu s'empêcher de raconter.
- Arrêtez vos conneries sur les infectés, vous en avez jamais rencontrés donc fermez là au lieu d'attiser la haine avec vos histoires sans queues ni têtes.
- A parce que toi tu en as rencontré peut-être ?
- J'ai eu cette occasion effectivement...
Sur ces paroles le barman et l'homme chantèrent en coeur "Léonard racontes nous une histoire !" rameutant deux ou trois hommes ivres et forçant ainsi Léonard à vider son sac, comme dit l'expression.
*Flashback*
Eh bien, par où commencer ? J'entends qu'on me crie "par le commencement" donc je pense suivre ce conseil judicieux. Pour placer le décor, c'était un jour similaire à aujourd'hui, le soleil était là irradiant la planète de sa lumière divine, bref, vous voyez un peu le truc quoi. Pour les curieux qui veulent savoir, ça s'est passé y a deux mois environ et je ne pense pas que ça ait réellement son importance donc fermez là et arrêtez de me couper pendant que je parle, ça a le don de m'énerver. Disais-je donc ? Ah oui, ce jour là j'avais décidé de partir un peu de Sélamat pour me changer l'air et les idées. Et comme je savais que Verfandel recèle de magnifiques endroits tels que la zone radioactive, qui est vraiment magnifique en hiver soit dit en passant, ou encore les falaises qui sont quand même un endroit idéal pour une promenade. C'est d'ailleurs à cet endroit que j'aavais décidé de me rendre, plus précisément dans les vestiges, t'sais l'ancienne capitale ? Ah non, toi tu peux pas savoir t'étais pas né...
Bref, je m'égare, je m'égare. Je suis arrivé après quelques heures de voyages, décidément les voitures c'est toujours bien pratique. Ne pouvant plus avancer plus loin à cause des blocs de béton armé qui étaient sûrement tombés d'un des anciens immeubles, j’arrêtai ma bécane à quelques pas de là et j’escaladai les débris. Vous qui ne sortez jamais de Sélamat, vous vous rappelez de l'allure des anciens bâtiments ? Parce que putain ils avaient de la gueule ! Alors que maintenant on vit dans des cabanes en placo...
- Mais dis nous quand t'as rencontré la meuf !
Ouais j'y arrive deux secondes, si tu te taisais j'avancerais plus vite. J'avançais tant bien que mal à travers les vestiges de la ville, j'évitais les drones qui volaient par ci par là à une vitesse hallucinante. Y en a même un qui s'est explosé contre un mur ! La calmitude régnait ici et c'était assez agréable de savoir que personnes n'étaient là... Bien sûr je me trompais car il y avait bien une personne ici. Au fil de mon exploration, je me faufilais dans les bâtiments à la recherche d'objets d'avant-guerre, je ne trouva rien malheureusement en tant que choses matérielles, mais je trouva quelque chose de bien différent !
- La meuf ! La meuf !
Mais c'est pas vrai ! Il va la fermer lui ?! *Il jeta une bouteille vide sur l'homme qui explosa au contact de son crâne avant qu'il ne tombe par terre, littéralement assommé par le coup*. Revenons à nos moutons, je passa le pas de la porte d'un bâtiment lorsque je vis une silhouette au loin. Je me dirigea vers elle, en gardant mon revolver bien à disposition, il ne fallait pas lui faire peur sous peine d'être attaqué mais il fallait quand même pouvoir se protéger en cas d'une attaque. J'avançais doucement, je distinguais la silhouette plus précisément à chaque pas. C'était une femme, le soleil réfléchissait sur peau blanche m'obligeant à plisser les yeux afin de mieux y voir. Elle semblait jeune et relativement belle... Enfin je ne vous cache pas qu'elle était plutôt magnifique, mais vous savez quand on a mon âge on n'accorde plus trop de valeur à la beauté. Bref, je m'approcha un peu plus, elle avait la main sur son arme, elle m'avait entendu venir et était prête à toute éventualité. J'activa mon gantelet en appuyant sur ma montre, cette dernière se mit à se morpher pour couvrir ma main et mon avant-bras de plaques métalliques. Une lueur orangée s'échappait de ma paume.
Je m'arrêtai à quelques pas d'elle, ne voulant pas faire un geste pour la menacer et pour éviter de devoir combattre tout de suite. Et puis je n'étais pas sûr de gagner, après tout comme le dit la chanson toutes les roses ont leurs épines et les siennes allaient risquer de faire mal vu la taille de son épée...
- Oulah, n'en venons pas aux armes, nous sommes des gens civilisés, nous ne sommes pas des animaux, à moins que les infectés le sois devenu.
Un brin de provocation dans le ton de ma voix, je ne cherchais pas à l'énerver, mais elle avait l'air d'être une personne réceptif à l'ironie et au sarcasmes. Je ne savais rien d'elle, j'avais juste une information visuelle ce qui était insuffisant pour engager un combat. Avant je pensais aussi que les infectés étaient tous diaboliquement méchants, en partie à cause de vous, pauvres fous qui n'arrêtent pas de sortir vos flots continue de conneries, mais cette rencontre m'a ouvert les yeux sur nos "ennemis"...
Sujet: Re: Après un petit monstre, une rencontre ne fait pas de mal... [rp en FB: Léonard] Mer 20 Juil - 19:19
La faible lumière venant du plafond rendait visible la fumée de cigarette que les hommes étaient en train de fumer tout en écoutant le récit de Léonard. Les stores avaient été abaissés afin de donner un effet salle de cinéma tout en ne plongeant pas la pièce dans une pénombre la plus complète. La moitié du bar était regroupé autour de Léonard, des verres entre les mains bien sûr, ils l'écoutaient attentivement et buvaient littéralement les mots qu'il racontait. Il coupa momentanément son histoire et commanda un second verre d'alcool, c'était rare, d'habitude il en est déjà à son cinquième verre... Après l'avoir bu d'une traite, il reprit.
Alors oui, la femme était en face de moi, je connaissais ni son nom, ni rien d'elle en fait. La seule chose qui me donnait une indication sur son âge c'était son physique, qui je dois l'avouer n'était pas mal, et sa voix qui était douce et pourtant dure. Une voix de femme qui savait ce qu'elle voulait et qui l'obtenait surtout. La première chose que je me suis dit c'était que notre discussion allait être intéressante...
- Je ne savais pas que les humains connaissaient le sens du mot ‘’civilité ‘’… Mais de la part d’un ancien, je veux bien y croire un peu…
Veillard ? Maintenant que je vous le raconte, j'en rigole un peu, mais sur le moment, ça m'a foutu un sacré coup. 'Fin vous savez, c'est surement la mauvaise foi légendaire des hommes de 40 ans qui renient l'âge qu'ils commencent à avoir. Bref, je lui expliqua donc que la civilité était un ensemble de règle de vie, qu'elles soient "bonnes" ou "mauvaises" et qu'au final c'était un terme qui était très relatif. M'enfin, elle continua néanmoins la discussion, elle avait un sourire qui me déplaisait assez... T'sais, le sourire que tu as quand tu sors une vanne pas drôle, ou qui est juste amusante pour toi et qui a uniquement pour but de "piquer" l'autre.
- Que fait donc un individu isolé aussi loin de sa protection ? Habituellement vous attendez le jour avant de nous traquer… En vain, évidemment.
- Ma protection ? Tu veux parler de ces murs qui recouvrent Sélamat? Si les Infectés attaquaient en masse, elle tomberait rapidement, donc autant en sortir pour trouver un lieu de survie secondaire. Je croisa les bras et ajouta tout en levant les yeux comme pour réfléchir. Hum, et ça te fait quoi d'être en face de ton "traqueur" ?
Bien entendu je n'attendais pas une véritable réponse de sa part, et je savais bien qu'elle allait certainement me répondre sur le même ton sarcastique. Je désactiva mon gantelet, qui dans un petit bruit métallique se transforma en une simple montre. L'air commençait à se rafraichir et je souffla dans mes mains pour mes réchauffer un peu, avant de m'approcher d'elle en enjambant les débris qui trainaient ici et là, pour finalement m'assoir à quelques mètres d'elle. Je te vois déjà venir avec ta question, bien sûr que je me méfiais encore, mais il semblait qu'elle voulait bien discuter, je laissa donc mes préjugés de côtés, même si je l'avais à l'oeil et qu'à tout geste suspect je pouvais dégainer mon revolver... Quoique au fond, ma vie n'a plus vraiment une réelle importance pour moi et j'aurais pu me laisser tuer sans combattre. J'étais las de Sélamat et j'avais envie de découvrir de nouveaux horizons et j'avais l'occasion rêver pour le faire.
- Pour répondre à ta question, je suis venu pour me promener. Vois-tu, Sélamat est une ville qui reste une ville, et elle n'apporte pas l'épanouissement. Faite de béton, de verre... Il manque un peu de nature... C'est triste de penser qu'au début, on vivait dans une nature complète et que petit à petit tout à changer. M'enfin, tu es sûrement trop jeune pour penser à tout ça... Et toi, dis-moi tes raisons, à moins que tu ne veuilles pas parler à un Survivant...
Je me tus un temps, une brise légère venait compléter l'air froid et j'avais de léger frissons qui me parcouraient les bras. Je réactiva finalement mon gantelet, oui je suis sans doute indécis, mais passons, il me fallait une source de chaleur. La lueur orange réapparu et je ramena mon bras contre moi pour profiter pleinement de l'air chaud.
- Tu n'as pas froid ? Dis-je en me tournant vers elle.
Bien que j'avais froid extérieurement, je brulais d'envie d'en savoir plus sur elle, et sur les Infectés en général. Etaient-ils réellement comme la plupart des gens les décrivent, terrifiants et tuants tout sur leur passage ? J'avais la preuve vivante en face de moi qu'ils n'étaient pas contre la discussion alors qu'elle aurait eu plusieurs occasion de me couper en deux, voir en trois, avec son énorme épée... Qu'est ce qui fait que nous sommes ennemies eux et nous ? Une question me vint soudainement à l'esprit...
- Si un jour, un remède est trouvé pour vous faire redevenir normal. Par normal j'entends sans pouvoir et sans mutations génétiques. Si un tel remède existait, est-ce que vous l'accepteriez ?
Cette question jeta un petit blanc dans la conversation, et même l'environnement alentour était devenu silencieux. Léonard fixa la femme dans les yeux, attendant une réponse à toutes ces questions sans réponses qui le taraudaient.
Sujet: Re: Après un petit monstre, une rencontre ne fait pas de mal... [rp en FB: Léonard] Mar 26 Juil - 20:03
Tac tac tac tac tac tac...
Les ongles de la jeune femme claquaient contre la roche à laquelle elle s'était appuyée. Le son transperçait le silence, le tuant doucement. Tout était calme autour de nous et on ne pouvait distinguer aucun bruit parasite, c'était comme si nous étions enfermés dans une bulle où seul nos bruits étaient perceptibles. Elle avait baissé sa garde ou du moins elle l'avais mise en "pause" si je puis m'exprimer ainsi. Se décidant enfin à répondre à mes interrogations interrogatives, elle prit la parole d'une voix claire et décidée.
Mon… Traqueur, pour reprendre tes mots, est mort depuis longtemps. Je ne vois pas de chasseur ici dont je serai la proie…
Bien, il y avait deux interprétations possibles à cette phrase, même si je savais laquelle était probablement la bonne, la manière et le ton dont elle prononça cette phrase aurait pu être un signe de sa part. Mais un signe de quoi ? Sa phrase avait donc deux sens, le premier étant bien sûr qu'elle ne m'estimait pas capable de la battre s'il y avait eu un combat. C'est sans doute dans ce sens que la jeune femme a parlé. Toutefois, au vu de son ambiguïté, on aurait pu penser qu'elle ne me considérait pas comme un chasseur, mais comme autre chose, une chose un peu plus amicale. Bon, je reste tout de même dans le doute concernant cette interprétation, mais il est bon de la garder en tête. Mais bref. Elle m'expliqua que, compte tenu de leur contrôle sur l'environnement, les infectés étaient le mieux placés pour parler de nature et de symbiose avec cette-dernière. Chose que je ne nie absolument pas, il est vrai que la plupart de leurs pouvoirs influent directement sur le monde qui nous entour et je pense d'ailleurs que leurs villes doivent être plus ou moins adaptables. Par adaptable j'entends bien sûr qu'en fonction de l'environnement, les villes sont constitués de bâtiments différents, contrairement à nous autre, qui construisons la plupart de nos villes sur le même schéma. Mais encore une fois, je m'égare.
Oh, intéressant comme réflexion. Tu n'as pas tord, les infectés sont effectivement les mieux placés, et quoique la pensée générale dit, vous êtes capable de grande choses, d'exploits qu'aucune technologie ne pourra effectuer. Mais je je ne parlais pas de ça. Vois-tu, je ne sais pas l'âge exact que tu as, mais je pense que tu ne dois pas te rappeler énormément de ce qu'il y avait avant l'explosion de la bombe. C'était de ça dont je parler, il y a vraiment un avant et un après... Et l'avant était beaucoup mieux.
Le fait qu'elle n'avait pas froid uniquement car elle contrôlait le vent me montra à quel point sa mutation l'avait rendue puissante. Et je me demandais s'il n'était pas possible de trouver un produit qui, s'il est bien dosé et contrôlé, permettrait aux hommes de contrôler les mêmes pouvoirs que les infectés. Ce serait un pari risqué, mais ça rétablirait une égalité entre les deux clans. Il est vrai qu'il faut l'aide des infectés pour arriver à réaliser un projet aussi grand. Mais s'il était possible de modifier les mutations et les rendre viables autant pour les infectés que les survivants, ce serait une très bonne chose. Mais assez rêvé.
Si on pouvait me faire redevenir normal… Drôle de façon de formuler les choses. Un remède, dis-tu ? Penses-tu que nous sommes malades ? Crois-tu que nous en souffrons ? Peut-être bien… Pour ma part, non je ne reviendrai pas en arrière. Comme il est impossible de faire tourner la terre en sens inverse ou de rajeunir, je n’effacerai une part de moi comme cela… Quitte à être incomprise…
Je restais silencieux, la regardant "amicalement" et d'un regard complaisant. Ma question, ou plutôt mes questions, avaient l'air de lui faire un effet plutôt inattendu, et au fil du temps je pu constater une certaine lassitude dans son regard. Elle repensait sans doute à un ancien souvenir. Décidément, le silence s'imposait, je ne voulais pas la retirer de ses pensées qui semblaient la rendre mélancolique.
Les humains ne pourront pas comprendre le sens de mes mots.
Je posa ma tête dans ma main droite et l'observa. Il est vrai que son ressenti était peu commun, mais contre toute attente, et maintenant que j'y repense à froid, je pense avoir compris brièvement ce qu'elle voulait dire. Oui, les mutations étaient une chose tout à fait atroce qui pouvaient infliger tellement de dégâts, qu'ils soient physiques ou mentaux. Mais cette femme que j'avais en face de moi ne semblait atteinte d'aucun mal et bien qu'elle porte le fardeau de son infection, elle a apprit à vivre avec et a donc évoluer pour finir par s'attacher à ses pouvoirs. Certes si elle avait eu un énorme problème, ça se serait passé autrement je pense, mais ce n'est pas le cas pour l'instant. La seule pensée qui me traversa l'esprit à ce moment était : Quel courage. Je connais beaucoup de gens, survivants, qui se donnerait la mort s'ils venaient à être infectés...
Tu restes une humaine malgré tout il me semble.
Je laissa passer quelques secondes sans paroles, un petit blanc volontaire pour laisser un peu de temps à mon interlocutrice, puis je repris.
Dis moi, pourquoi détestes-tu les survivants ?.. Et pourquoi ne pas m'avoir attaqué ?
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Après un petit monstre, une rencontre ne fait pas de mal... [rp en FB: Léonard]
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