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 Viladra Memphis [terminé]

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Viladra Memphis




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MessageSujet: Viladra Memphis [terminé]   Viladra Memphis [terminé] Icon_minitimeMar 28 Juin - 22:06

Identité

° Nom & Prénom : Memphis Viladra
° Age : La vingtaine
° Peuple : Infecté
° Pouvoir : Air et Foudre
° Modification de l'apparence : Apparence spectrale: cheveux rouges foncés, les traits se creusent et la peau blanchie.
° Arme : Heavenly sword ( ICI )

Au plus profond de moi...

° Apparence :
Dans un style général, je suis grande, bien plus que la moyenne des femmes voire même celle des hommes et je possède un poids parfait pour me donner une apparence longiligne et déliée. Ma poitrine, soigneusement entretenue est d’un naturel provoquant et ma démarche est souple et sensuelle. Enfin, c’est ce que je me suis dit en me voyant avancer vers la psyché. Je possède une ossature fine, des cheveux extrêmement longs d’un noir de jais et mes traits sont épurés. En conclusion, je suis l’incarnation de la quasi-perfection féminine… (Oui, pour ceux dont l’esprit lent et immature ne l’a pas encore compris, je possède une haute vision de moi-même…)
Sans attendre, mon regard glissa vers une photographie encadrée dans une armature d’argent et je vis une enfant dont les traits m’apprirent qu’il s’agissait de moi-même un peu plus jeune.

Que de changements… Murmurais-je d’une voix suave.

Au tout début, avant que je ne devienne la divine femme que je suis, j’étais du genre simple et sans charme particulier… Mes cheveux d’un noir mat et ma peau plutôt foncée, la seule particularité qui me différenciait des autres êtres humains stupides et niais était mes yeux. Fin, délicatement effilés vers le haut, ils étaient d’un gris profond qui étincelait comme l’argent le plus pur du monde… Mon regard, autrefois doux et bienveillant quoique teinté d’un certain coté rebelle, cachait efficacement le pouvoir qu’ils possédaient lorsqu’ils plongeaient dans les yeux d’un homme. Désormais, ils sont envoutants, sensuels et je ne me gêne pas pour vous montrer à quel point vous êtes insignifiants à coté de moi… Mon regard est souvent narquois, méprisant ou moqueur, mais si vous en valiez un peu plus la peine, on ne m’en voudrait pas autant car je ne me comporterais pas comme cela… Oui, je profitais de l’éclat de mes yeux pour attirer les plus abrutis. Entouré d’un fin trait noir, mes cils longs et épais rendaient mon regard encore plus sombre. Ils étaient parfaits pour représenter la noirceur de mon âme… Et pour terroriser les plus faibles. Souvent provoquant, il n’est pas rare que cela pousse les gens à me détester juste en me regardant.
Poussant un soupir de lassitude, je me tournai vers une autre image qui me montrait de dos, dévoilant mon épiderme dans toute sa splendeur.

Hm… Satisfaisant. Commentais-je alors sobrement.

D’un blanc pure et éclatant, on peut apercevoir parfois le fin réseau de mes veines mais je ne ressemble pas à une carte routière pour autant… Fine au grain serré, je passai un doigt sur mon bras afin de voir ce qu’elle en était. Ni molle ni dure. Non, elle possède la souplesse et la fermeté qu’il convient à une femme… Souvent peu vêtue, les gens voient directement le contraste flagrant et magnifique entre le sombre de ma chevelure étincelante et la brillance de ma peau couleur de neige. Oui, elle ne comporte aucune imperfection et la toucher est un honneur que je n’accorde qu’à peu de personnes… Ou plutôt si, mais elles meurent assez rapidement après. Quand à ma chevelure, comme je l’ai expliqué plus haut, elle est très longue. Souple, brillante est épaisse, elle épouse le moindre de mes mouvements en un ballet gracieux et harmonieux. D’un noir si profond qu’un corbeau à coté paraitrait bien pale, je la laisse librement tomber sur mes épaules et mes hanches. Elle ajoute un coté encore plus sombre à ma personnalité, et c’est parfait ainsi.
Délaissant cette image, je passai à une autre où on me voyait de face, dans ma totalité dont la fidèle reproduction aurait pu être confondue avec un reflet.

Moi au moins, j’ai du gout… Glissais-je avec un sourire narquois.

Je ne ressemble pas du tout aux femmes habituelles qui portent des habits simples et sans forme. Non, moi je me contente d’un haut noir composé de lanières de cuir qui ceignent ma poitrine et s’arrêtent au dessus de mon ventre plat et finement musclé. Attaché à l’arrière par des chaines métalliques ouvragées, il est près du corps et ne me gêne en rien lorsque je bouge… et que je me bats. Des bijoux de corps descendent du centre pour entourer mon bassin, déclenchant une série de cliquetis cristallins lorsque je me déplace. C’est un haut assez arachnéen dans son style… Portant un simple et unique voile blanc qui entoure mes hanches, il est assez transparent et laisse paraitre mes sous-vêtements sans que cela ne me gêne. Retenu par une ceinture de métal parfaitement cisaillée, il représente la simplicité dans la beauté…
Je suis pieds nus et cela ne me gêne pas. Autour de mes chevilles se trouvent un bracelet en argent et à ma jambe droite je possède un bijou qui remonte jusqu’à mon genou en une torsade sombre et envoutante. Pour termine, je possède quelques bracelets à mon bras droit et des boucles d’oreilles stylisées. Représentante de la luxure, je n’éprouve pas de la honte à m’exhiber, mais plutôt de la fierté…

Voila qui me convient parfaitement… Terminais-je.

Balayant la salle d’un regard acéré, je ne voyais personne et n’entendais rien. Etais-je donc seule en ces lieux ? Comment faisais-je pour sortir ? Effleurant la tapisserie d’un rouge sombre dont la ressemblance avec le sang me tira un demi-sourire, je sentais l’agacement grandir en même temps que ma curiosité…


Viladra Memphis [terminé] 942137Sanstisdqsdtre

° Personnalité :
Entre ici étrangère, si tel est ton désir…

J’ai, effectivement, beaucoup de désir en moi... Répliquais-je sans que ma voix ne vacille.

Halala, ma répartie parfaite me tuera, un jour. Certains appelleront ça de la perversité (ou perversion ? Les deux se ressemblent…) mais moi je considérais que c’était une façon d’échanger bien plus intéressante que ces simples phrases dites à la suite. Oui, être imprévisible ou même désagréable apportait une touche d’originalité incroyable…

Ton caractère se définie de deux façons… Etrange… Ton âme serait-elle scindée en deux ?

Effectivement. On pourrait dire que je suis schizophrène, mais il se trouve qu’en moi j’ai une autre personne qui a la fâcheuse habitude d’intervenir à tout bout de champs… L’ayant nommé Kaleïs car j’adoré la sonorité de ce prénom, nous étions aussi différente l’une de l’autre. Oui, elle était assez stupide, d’une simplicité désarmante alors que moi… Moi je préfère vous le dire plus tard.
La voix, masculine ou féminine, je n’en sais rien, me demanda alors de m’exprimer. Elle me demanda de me décrire… Comment pouvais-je le savoir ? Je ne savais pas grand-chose de moi-même… Alors un flot de connaissances personnelles se déversa en moi et j’entendis les mots sortir d’entre mes lèvres parfaites sans que je ne puisse les retenir. Coulant de mon cœur à ma bouche vermeille sans attendre, ils venaient de ma pensée la plus profonde… Impossible de mentir. Quel dommage, j’adorais tromper les gens…

Mon caractère se définit de plusieurs manières… Selon ce que moi j’en pense, selon ce qu’en pense Kaleïs (encore que, on se moque de cette dernière…), puis selon ce qu’en pensent les personnes qui ne me connaissent pas réellement… Evidemment, c’est moi qui aie raisons dans tous les cas… Sachant que l’on a fortement insisté pour que je me dévoile un peu plus, bien que l’ordre ayant été donné par un être invisible je m’en moque un peu, je veux bien vous faire grâce de quelques paroles…
Je me considère comme étant une femme clémente et sur d’elle. Oui, il n’est pas rare que parfois je laisse partir mes proies sans les faire souffrir trop longtemps par simple soucis de gentillesse. Je m’assume entièrement et je défie quiconque a un quelconque reproche à me faire… Confiante, je ne recule devant rien lorsque je souhaite faire quelque chose et dans tous les cas, je réussis forcément. Dotée d’une grande intelligence, je ne me sens jamais à l’aise au milieu de ces personnes qui me sont inférieures… La vie n’est pas facile pour moi, vous savez ? Enfin passons… J’aime analyser les choses qui se déroulent autour de moi. Parlant beaucoup, je l’avoue c’est mon unique défaut, je ne suis pas du genre à foncer tête baissée dans le danger comme la majorité des êtres humains. Non, je suis plutôt calculatrice et je ne laisse aucun détail passer… Me servant uniquement de mon savoir-faire féminin pour dérober les informations que je souhaite soutirer, je suis assez douée avec les mots. Je n’ai jamais compris pourquoi, mais les gens à qui je m’adresse ne semblent pas très satisfaits de parler avec moi… C’est sans doute parce que je n’hésite pas à leur rappeler leur place. C'est-à-dire, à un niveau voire plusieurs en dessous de moi… Je suis donc quelqu’un de très développée psychiquement. Je vais quand même vous faire un copier coller de ce qu’en pensent ma chère colocatice… Kaleïs la plus bête de nous deux. Et ce n’est pas peu dire.

Je vais permettre à ton double de s’exprimer librement afin que tu ne puisses altérer son jugement…

Quelle preuve de confiance… Lachais-je, ironique.

Sorti alors de ma bouche une voix qui n’était pas la mienne. Morne, insipide à mes oreilles, elle m’était étrangère et les mots qui suivirent me firent grincer des dents. Et ça disant me connaitre !

Viladra est ce qu’on peut qualifier comme étant une femme épouvantablement exaspérante. Elle a le don de transformer ses défauts en qualité en changeant quelques mots mais cela ne change en rien sa nature perfide et cruelle. Prenant sa prétention pour de la confiance en soi, elle pense que les autres sont tous plus bêtes qu’elle (alors que c’est loin d’être le cas…). Méprisante envers ses pairs, désagréable au pas possible, cela ne pourrait être que de simples détails que l’on pourrait ignorer mais il n’y a pas que ça. On rencontre souvent des gens qui n’en valent même pas la peine, le problème avec Viladra est que sa haine est si démesurée qu’elle en devient violente, perverse et cruelle. Avide autant de la passion de la chaire que du sang, la folie l’emporte fréquemment et elle devient alors incontrôlable. Sa vision idéale du monde se résumerait, en gros, à une soumission de la race humaine et à l’ascension du libertinage et de la luxure. Au fond, je ne pense pas qu’elle soit mauvaise bien que désormais cela ne se voit plus, car je sais qu’avant de devenir cette représentation des sept pêchés elle était une femme comme les autres. Une femme qui avait besoin d’amour, d’amitié et de protection (oui, les succubes ne sont pas tous mauvais…). Qui sait, peut-être qu’un jour quelqu’un parviendra à lui redonner le gout à la vie ? Elle arrêtera peut-être de sourire de cette façon si sournoise, si cynique pour enfin refléter de la bonté véritable. Mais… Je crois que je rêve un peu. Elle est trop atteinte par la pourriture du mal. A part tout cela, c’est quelqu’un de fourbe, manipulateur qui, même si elle ne dit pas souvent des choses fausses, ment souvent par omission. Déloyale, elle n’a confiance en personne (même pas en moi après plus de vingt ans de vie commune !) et en retour, elle n’attend pas à ce qu’on lui fasse confiance. Elle aime créer des conflits, semer la zizanie et détruire des relations. Son maitre mot est tout simplement ‘’anéantissement ‘’. On raconte que jadis, sa gentillesse n’avait d’égal que sa générosité. Honnêtement, j’ai du mal à y croire…Pour conclure, je dirai que malgré tous ces mauvais cotés, elle reste une femme avec une âme malgré tout (bien que l’on puisse se poser la question, parfois.) Cachant la majorité du temps ses réelles intentions derrière un masque de cynisme, elle n’aborde jamais son passé et le mystère qualifie bien son état d’esprit. Bien qu’elle paraisse effectivement très sur d’elle, je pense que c’est une personne tourmentée psychologiquement qui possède elle aussi des malheurs comme des joies.

Pardon ? Laissez moi rire, là je crois que l’on m’a confondu avec quelqu’un d’autre…


Viladra Memphis [terminé] 415383Sasnstitre

° Histoire :
Une vingtaine d’années. Oui, cela faisait bien une vingtaine d’années que je vivais sur cette planète aride et désolée où la rancœur et la haine se confrontaient chaque jour. Je me nomme Viladra Memphis et je fais partis de ceux qui ont été infecté par la bêtise humaine. Mais qui a donc décidé de créer cette maudite bombe… ?

Je suis née bien après l’arrivée des terriens sur Verfandel. Heureusement, me direz-vous, sinon je serais plutôt âgée… Ayant ouvert les yeux pour la première fois cinq ans avant le début de la grande guerre, notre lieu de vie était encore tout à fait charmant. Bien que très jeune encore pour pouvoir me rappeler de tous mes souvenirs, je sais que je vivais dans une famille heureuse avec des parents plutôt normaux et un frère particulièrement aimant. Bref, le cadre parfait de la jeune enfant venant d’arriver au monde… Mais bien sur, comme on s’en doute sur une planète comme celle-ci, tout ne se déroula pas comme on l’eut cru. Vous connaissez évidemment le Divium, cette matière qui apporta sans doute plus de mal que de bien ici. Et bien tandis que les scientifiques se cassaient la tête sur les différentes propriétés de la chose, nous, pauvres ignorants que nous étions, cultivions la terre et vivions dans la naïveté la plus totale. Certes, je n’ai rien à me reprocher puisque je n’avais que quelques années, mais j’aurais beaucoup aimé que les adultes ouvrent les yeux à ce moment là.
Vint alors une année noire et sanglante, commençant la veille de mon anniversaire pour se terminer le lendemain de celui-ci, 367 jours plus tard. Si désormais je ne crains rien, même pas la mort, quand j’étais jeune il y avait bien deux choses que je redoutais : la pauvreté, et la guerre. Et bien disons que grâce à ma chance incroyable, j’ai écopé des deux en même temps.

La guerre arriva avant même que je n’en comprenne la cause. Entre nous, même aujourd’hui je ne sais toujours pas pourquoi il y a eu ces affrontements mais je m’en fiche désormais comme de mon premier cheveu rouge. Alors que j‘avais soigneusement fait ma liste des cadeaux que je souhaitais recevoir le lendemain, le premier ‘’boum’’ interrompit mes rêveries et ce fut la débandade. Mes parents, affolés et pas très dégourdis, regardaient par les fenêtres et mon frère, de trois ans mon ainé, continuait de jouer sagement dans sa chambre. Moi, déjà doté d’un esprit impassible, j’avais à peine levé les yeux puis m’étais immédiatement ré-concentrée sur mes réflexions. Bon, quand les explosions suivantes troublèrent notre quiétude et que mon père m’attrapa sous son bras tandis que ma mère jetait des affaires en vrac dans un sac, je compris enfin qu’il était tant pour moi de m’intéresser sur le monde extérieur…
Tout se passa très vite. Vous savez, une guerre qui dure un an c’est assez rare… Et si celle-ci fut très courte, ce fut parce qu’un petit malin déclencha la bombe D et que bref… Tout péta.
A ce moment là nous étions sur la route, entourée de pleins d’autres personnes qui se dirigeaient elles-aussi loin des affrontements. Du moins, c’est ce que j’en compris sur le moment. Faussant compagnie à ma famille afin d’aller soulager mes besoins naturels (hé oui, tout le monde fait ça) je m’écartai donc d’une vingtaine de mètres pour être sur que l’on ne me voit pas. En fait, ce caprice de la nature me sauva la vie… Et la transforma à tout jamais. Alors que je m’apprêtais à tous les rejoindre, je vis une intense lueur rouge qui me força à fermer les yeux puis… Plus rien. Le noir complet, l’obscurité, le silence… Horriblement étonnant.

Quand je rouvris les yeux, je vis que j’étais attachée à une table. Qui était donc le monstre capable d’entraver une gamine de cinq ans ? En tout cas, mon corps semblait en feu tandis qu’un froid paralysait mon esprit. Quand je pu enfin avoir une vision plus saine, j’aperçu les visages soucieux de médecins qui grommelaient des ‘’hmmm… disons que cela vient de… ‘’ ou des ‘’ … Oui, exactement…. Les symptômes de… cette fillette est…’’. Rien qui, à mon âge, m’apprit quelque chose. Je fus gardée en quarantaine. Parfois on me laissait me dégourdir les jambes dans une petite pièce mais niveau confort, ce n’était pas vraiment génial… Quand j’arrivai au bout du délai et que rien, apparemment, n’alarma mes geôliers, ils me laissèrent alors partir. Oui, toute seule, sans un monde où la guerre n’était même pas encore terminée. Je voyais des panneaux partout avec des avertissements de haute radiation mais personnellement… Je ne savais même pas ce que cela signifiait. Je vécu donc dehors, à la dure, parfois en mettant ma vie en jeu mais souvent en apprenant. J’étais une gamine des rues qui ne se souciait même pas de la disparition de sa famille. Oui, j’avais toujours eu un esprit assez détaché de la réalité… Très loin de ce que je suis devenue aujourd’hui.
Fin de la guerre. Alors que j’étais atteinte d’une étrange maladie qui me faisait subir de sérieux maux de tête ainsi que des transformations physiques, je décidai qu’il fallait que je me fasse aider avant de perdre la raison. Quand je gagnai l’une des fortifications, l’apparition soudaine de cheveux rouges et de mon teint qui palissait causa une frayeur chez les gens que je ne compris pas. Rouée de coups, je fus obligée de m’enfuir, moi qui n’étais qu’une enfant. C’est alors que commença le fabuleux processus des infectés.

L’adolescence. Isolée, farouche et rebelle, j’avais assis ma domination sur des survivants errants qui eux, ne possédaient aucune faculté. M’étant rendue compte que je pouvais manipuler l’air, à faible dose et de force plutôt négligeable, j’arrivais quand même à me faire respecter alors que je n’avais que quinze ans. Ayant du plusieurs fois me battre pour que l’on ne me tue pas, car pour une raison que j’ignorais les humains n’aimaient pas les gens comme moi, j’avais développé une rancœur tenace contre ces personnes qui avaient changé leur façon de me voir du tout au tout. Pourquoi ? Certes, dans des moments de colère mon apparence changeait, certes je déclenchais parfois des événements étranges mais je n’avais pas changé plus que cela dans ma tête. Non, face à l’inconnu, la race humaine se montre impitoyable…
Je n’étais donc plus la petite fille dans les nuages du début. Cruelle avec ceux qui me regardaient de haut, hautaine avec les gens qui me méprisaient à cause de ma nature, on pouvait penser que je n’étais qu’une coquille vide contrôlée par l’esprit du mal mais c’était la haine, qui m’avait permis de survivre. Changeant d’apparence, devenant enfin une femme, j’étais du genre marginal et je ne faisais qu’arpenter ce monde afin de le connaitre. Fuyant ces grandes villes qui se construisaient pour protéger les Hommes, je mis un certain temps avant de trouver ceux qui étaient comme moi. Quand je pénétrai à Tyra, une ville forteresse incroyable, un sentiment de bien-être parcouru mon échine. Je me sentis enfin chez moi… Oui, entourée de personnes aux mutations parfois les plus extrêmes, je savais que désormais je n’étais plus seule.

J’ai désormais vingt ans. Peut-être moins. Je ne me souviens pas du nombre exact d’années durant lesquelles j’avais erré sur cette planète détruite. Ayant désormais ma place dans ce monde, nous vivions constamment dans le risque de nous faire détruire par les Hommes dès que nous mettions le nez dehors. Si la majorité des miens avaient d’abord affiché une attitude pacifiste envers ces personnes qui nous étaient désormais étrangères, nous fûmes néanmoins forcés de les combattre lorsque nous comprîmes qu’ils n’étaient pas prêts à nous accepter tels que nous étions. L’intolérance sous toutes ses formes…
Pour ma part, je n’ai plus de but précis. J’ai appris que mon frère avait survécu et qu’il vivant parmi les survivants, à Sélamat, mais cela ne me faisait ni chaud ni froid. Non, tout ce que je voulais c’était survivre et trouver une raison d’exister.
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L'Omniscient

L'Omniscient


Messages : 130

Viladra Memphis [terminé] Empty
MessageSujet: Re: Viladra Memphis [terminé]   Viladra Memphis [terminé] Icon_minitimeMer 29 Juin - 17:29

Bonjour,

Belle présentation, longue certes, mais avec beaucoup de contenu intéressant. Continue sur cette voie pour tes rp's et amuse toi bien parmi nous !
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Viladra Memphis [terminé]
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