Un trésor bien gardé [PV Vratt]

Le soleil se leva sur Verfandel, il faisait beau aujourd'hui , le ciel bleu donnait une ambiance calme à la ville de Tyra. Tarken se dépêcha de se lever pour profiter pleinement de cette belle journée, il se dirigea donc vers la taverne pour prendre son petit déjeuner lorsqu'il vit sur le panneau d'affichage :

*Une personne m'a dérobé ma montre à gousset, cette montre me tient a coeur et j'aimerais beaucoup la récupérer. Or je ne peux rien faire, J'aurais besoin de l'aide d'une âme charitable qui pourrait la récupérer pour moi. Si cela vous intéresse, veuillez vous rendre a l'horlogerie "Waste Time" , que vous trouverez en vous référant au plan ci dessous *

Cette montre avait donc tant de valeur ? Tarken espérant une récompense se dirigea vers cette fameuse horlogerie, elle se trouva non loi de la taverne et Tarken la trouva facilement. Il entra, la pièce était petite, l'horloger vivait dans une précarité assez évidente, il n'avait que peu de moyen, Tarken comprit tout de suite que la valeur de cette montre a gousset était plus sentimentale qu'autre chose, il avança vers l'homme et le questionna a propos de son annonce. L'homme lui offrit un verre, il lui expliqua la situation clairement. Un bandit lui avait dérobé sa montre la veille au soir lorsqu'il rentrait chez lui, il s'était battu avec et avait pris une sacrée raclée, cependant il avait reconnu ce bandit, un personnage plutôt grossier trainait dans la fôret aux grimpantes, une fôret assez danse, un endroit idéal pour vivre en ermite. Tarken le questionna ensuite sur l'eventuel récompense, l'homme lui montrit la pièce lui expliquant clairement qu'il ne possedait rien, il finit ensuite par lui montrer la sortie. Tarken, malgré la non récompense décida tout de même de venir en aide à cet horloger. Il fit un tour à la taverne pour demander des renseignements sur cette région. Le tavernier lui expliqua le chemin a suivre qu'il nota soigneusement, le danger qu'il pouvait y avoir si on se frottait aux monstres qui y vivaient. Tarken alla donc vers la sortie, car il était déjà préparé, il sortit et se mit en route vers la vaste plaine . Le soleil radieux rendait la température élevée et ainsi Tarken se mit a boire toute la gourde qui était déjà a moitié vide.

*Ce soleil est vraiment coriace ...*

Après de nombreux pas, deux heures de marche intense pour être pus précit, Tarken arriva dans la forêt, à peine eut -il pénétré cette densité, que l'atmosphère changea, la température diminua et tout devint un peu sombre, le soleil avait du mal a passer. Tarken avancait prudament et regarda autour de lui, il vit quelques insectes mais rien de bien méchant, il essaya de comprendre le plan du tavernier mais il avait du mal, rien ne correspondait, il n'aurait pas du prendre 4 verres avant. Un bruit surgit du coeur de la fôret, comme un cri d'oiseau. Tarken sorti donc son épée au cas où. C'est Lorsqu'il vit deux cadavres d'hommes à, il commença a s'inquiéter et contre tout attente, il vit une cabane dans un arbre, il pensa tout de suite a la demeure du voleur. Il décida de grimper a l'échelle pour rentrer dans la cabane, mais malheureusement, personne dans cette demeure. Il commenca a fouiller pour trouver la montre mais soudain surgit derrière lui le bruit d'un pistolet qui se charge et une voix grave et grossière

"Dégage de ma cabane ou j'te bute enfoiré !"

Tarken se releva , se retoutna vers lui et lui expliqua la situation, il était là pour récupérer la montre que le voleur avait dérobée, le voleur rit et pointe son arme vers Tarken, de son autre main il prit la montre qui était dans sa poche, il lui sourit en lui lançant un " C'est ça que tu veux ?". Mais il n'eut pas le temps de réagir car Tarken avait déjà bondi sur lui, malheureusement les deux hommes tombèrent de 4 mètres. Le voleur tomba sur une pierre et Tarken sur le voleur. Tarken semblait soucieux car il venait de tuer cet homme, malgré lui certes, mais il était tout de même mort. Tarken prit la montre et voulu rebrousser chemin, lorsque le bruit entendu précédemment avait pris forme devant lui, un groupe de deux Okavan qui étaient près a attaquer Tarken. Ils n'eurent guère le temps de lancer le combat car Tarken les avaient chargés, il en trancha un et tua l'autre d'un coup de fuseur. Malheureusement, lorsqu'il releva la tête , c'etait déjà trop tard, le reste du troupeau avait déjà débarqué et la dizaine de Okavan restants encerclait Tarken. Le guerrier était dans de beaux draps et il voyait les monstres qui s'approchaient de lui, qu'allait-il faire ? Il ne pouvait pas attaquer, y 'a t-il quelqu'un qui allait venir, les chances étaient moindres, mais Tarken en avais besoin....

Vratt s’était retrouvé dans un endroit qu’il ne connaissait absolument pas. Il n’était, en tout cas à ses souvenirs, jamais venu dans cet endroit étrange. Il était accommodé aux plaines de débris métalliques, aux ruines aux formes étranges, aux déserts humains et à toutes ces choses.... La rouille était une de ses meilleures amies, mais là, il se retrouvait… Ici… Au milieu de ces arbres immenses, qui parcouraient l’horizon de son extrême gauche à sa lointaine droite. Définitivement… COMMENT avait-il pu se retrouver là ? C’était complètement, purement, simplement, illogique. Tenez vous bien, parce qu’en effet, il y avait une explication logique à tout ça… Logique, bien que tout particulièrement alambiquée. À la base, il lui fallait un composant très rare, trop rare pour être trouvé au petit bonheur la chance au milieu des débris de la décharge. Vratt, après une longue réflexion, avait donc décidé d’aller rendre une petite visite à un type étrange, tenant une boutique d’occasion, où il vend des produits d’avant guerre qu’il a trouvé au milieu de déchets, peu de temps après le crash de la Station. Un pillard, ni plus ni moins… Il savait que c’était une des meilleures façons de s’assurer la survie pendant au moins quelques années, et aujourd’hui encore, il avait plusieurs étagères remplies d’objets en tous genres aux utilités à la fois très nombreuses et très différentes. Ce type était fou. Il était complètement taré… L’écouter prononcer ne serait-ce que quelques phrases suffit à en persuader quiconque. Une sorte de Frakenstein auditif, en fait. Mais ceci n’explique pas cela, et développons tout ça, pour bien expliquer la situation et ses origines. Lorsque Vratt demanda la pièce tant recherchée, il fut face à un prix exorbitant, une somme astronomique qui ne pouvait être acquise que par des moyens peu honnêtes ou l’enchaînement de missions aussi risquées qu’étranges pour la base. C’est vrai que c’était un sacré défi… Après tout, ce composant était fait de ressources incroyablement difficiles à trouver, peut être même définitivement introuvables, de nos jours. Quoique, toutes ces hordes de scientifiques seraient bien capable de synthétiser ces matériaux, de toutes manières. Pour en revenir à notre affaire, le type étrange rit fortement au nez de Vratt lorsqu’il lui expliqua longuement que cette somme était bien trop élevée. Après un bon quart d’heure de négociations pesantes et agaçantes, il réussit à faire plier cet escroc, qui accepta de lui donner le composant en l’échange d’un service. N’ayant pas de réel choix, le jeune homme s’exécuta. Le type avait des problèmes avec sa, ou bien, pour être plus précis, ses partenaires… Il était un illustre polygame, mais aucune de ses concubines ne l’acceptait, et lorsqu’elles découvrirent la vérité, le choc fut assez violent. Le vieux taré précisa que parmi toutes ces femmes, il n’y en avait qu’une dont qu’il désirait vraiment, et voulait que son pardon parvienne à ses oreilles par n’importe quel moyen. Décidé à obtenir cet indispensable composant, Vratt partit à la recherche de la demoiselle et n’eut pas grand mal à trouver son adresse, où il fut redirigé vers la demeure d’un autre homme. Arrivé à cette maison assez basique, il fut accueilli par la maîtresse de maison, qui expliqua que la dame tant aimée était partie avec un autre homme, il y a de ça quelques jours… La destination annoncée était inconnue à l’adolescent… « La Forêt Grimpante », quel nom singulier. Après une longue marche accompagnée de son fidèle drone, il était finalement là, au milieu de cette épaisse foret.

Il soupirait, l’ennui et la fatigue d’une longue marche l’envahissaient… profondément. Il chercha des yeux la maison de l’homme que cette femme avait fini par choisir. Elle devait normalement se trouver à quelques dizaines de mètres de là, mais ces arbres envahissant l’espace empêchaient une vision claire. Il finit par trouver ce cabanon en hauteur, assez isolé. Il entendit des bruits de lutte, et vit, de cette cabane, deux hommes tomber. L’un d’eux ne se releva pas, sans doute, la chute lui avait été fatale. L’autre se releva sans trop de mal… Il n’eut pas le temps de reprendre son souffle ou quoi que ce soit, qu’il se fit assaillir par des créatures des bois que Vratt n’avait alors encore jamais vues… Des sortes de bestioles imposantes, d’une couleur bien étrange. L’homme réussit à vaincre deux de ces créatures, mais un troupeau entier vint l’encercler, le laissant dans une situation bien ennuyeuse. Vratt ne connaissait pas cette personne, peut être était-ce un simple voleur, un bandit, un criminel, un assassin ? Il n’en savait rien, mais de toutes façons, ça lui importait peu. Bien qu’il ne soit pas le genre à sauver la veuve et l’orphelin, il ne pouvait pas juste laisser cet homme mourir impuissant sous ses yeux. Il enclencha son ordinateur de bord et programma l’activation de la tactique offensive matricule D-38… Son drone s’exécuta. Une chose ressemblant à une foreuse miniature sortit du bas de son robot, et tournoya, pour lui permettre de creuser un tunnel, qui se creusait encore et encore jusqu’à arriver au centre de cette embuscade.

Vratt s’approchait furtivement du groupe de monstres, et son robot sauta hors du sol, laissant une traînée de terre derrière lui. L’adolescent se boucha les oreilles, et le robot fit ce qu’il devait faire. Un son strident, aigu, désagréable, gênant, et incroyablement amplifié, s’échappa de sa structure. Quelles que soient ces créatures, elles seraient déstabilisées par un tel son. Le jeune homme couru jusqu’à arriver derrière un des monstres, qui était à moitié à terre. Il l’observa assez brièvement… Il avait l’air extrêmement résistant, mais certaines parties de son corps étaient plus exposées et semblaient plus fragiles. La liaison entre son torse et ses pattes pourrait être un point d’impact très intéressant. Vratt saisit sa double faux, rangée dans son dos, à deux mains, et d’un mouvement descendant, la planta dans l’espace suscité. Le monstre hurla, son cri fit vibrer les environs, et il perdit de nouveau l’équilibre pour tomber par terre. Vratt sortit la lame de la plaie qu’il avait creusée, et l’enfonça violemment dans l’œil de la créature. Étant donné la taille de la lame, elle avait sans aucun doute déchiré le cerveau du monstre qui mourrait sur le coup. Il dégagea son arme, marcha sur le cadavre, aussi frais soit-il, de cette bestiole, et finit par rejoindre cet homme, au centre du cercle désormais ouvert. Il colla son dos au sien, et se mit en posture défensive… Le combat au corps à corps, c’était définitivement pas son truc. Il ne décrocha pas un mot, et ses yeux étaient fixés sur ces monstres, qui pourraient attaquer à chaque instant… Qu’allaient-ils faire ?

» Il faut bien commencer =O