Oh ! Quel bel musculage !

[HRP : Alors tout d'abord je tiens à m'excuser pour le temps que j'ai mis à faire ce rp et aussi pour la longueur qui est relativement petite. Je ferais mieux la prochaine fois ;D]

Encore un jour se lève sur Verfandel, il n’y a personne dans les environs, le silence règne. Seul le vent à l’audace de son montrer si tôt et de balayer la plaine verte qui recouvre les falaises. Au loin une silhouette devenait de plus en plus grande au fil qu’elle s’avançait, ça faisait maintenant deux jours que Léonard marchait sans cesse, sauf pour dormir, et encore. Il arriva près d’un arbre au pied duquel il s’assit afin de prendre une petite pause bien méritée. Il respira un grand coup et soupira, il ne savait même pas ce qu’il venait faire ici, enfaite, la seule chose dont il se souvenait était qu’il était dans un bar en train de boire son éternel Jack Daniel’s.

C’était il y a deux jours, Léonard entra dans son bar favori, celui qui fait l’angle de la grande rue de Sélamat. Celui avec toutes les lumières clignotantes qui pourraient donner une crise d’épilepsie à n’importe qui. D’ailleurs, il ne connaissait même pas le nom du bar tellement les lumières lui faisaient mal aux yeux, alors il se contentait d’entrer et de s’assoir. Bref, ce jour-là il commanda, comme à son habitude, deux verres d’alcool avant de se diriger vers le juke-box afin de mettre un bon vieux rock. Il n’empêche que c’était quand même 5 pièces pour mettre une musique d’ambiance et c’était relativement cher. Il prit place au comptoir et commença à siroter son whisky. Le bar était décoré à la manière des années soixante avec des objets de récup’ comme le juke-box par exemple, et ça donné un certain charme au lieu, même si aucun des habitants de Sélamat ne connaissait les années soixante. Au fond, deux hommes étaient en train de discuter d’affaire personnelle, l’un bassinait l’autre avec des histoires de couples, comme quoi avoir une femme c’était le malheur assuré ou que les enfants ne faisaient que vous pourrir la vie. Une discussion sans intérêt en somme. Enfaite, c’était toujours comme ça, dans ce bar la seule chose chiante était qu’il n’y avait aucun truc à faire, à part se lamenter, boire et écouter des vieilles musiques datant de plus de deux cents ans. Voyant que Léonard était en plein dans ses pensées, le serveur (qui maintenant avait l’habitude de lui) s’approcha et l’interpella. La conversation s’engagea aussitôt et ils parlèrent de choses diverses et variées tout en buvant tout deux, quatre, cinq verres d’alcool. Le barman raconta finalement une rumeur, comme quoi des hommes avaient été vus près des falaises. Tout le monde savait que des hommes sauvages vivaient en dehors de Sélamat, et bien qu’ils ne soient pas dangereux les habitants en avaient peur. Léonard qui était déjà bien bourré, se leva de son siège, prit une cigarette ainsi que son zippo et l’alluma avant de sortir du bar et de la ville.

Voilà, c’est comme ça qu’il se retrouva dans cette plaine, entourée de falaises, seul. Maintenant qu’il avait retrouvé tous ses esprits, il se demandait si cette rumeur n’était pas qu’un simple mensonge et qu’il était venu ici pour rien. Après tout, même s’il trouvait des hommes ici, qu’est-ce qu’il pourrait bien faire ? Il fût extrait de ses pensées par un bruit de craquement, comme si une brindille avait été foulée. Pensant que ce n’était qu’un vulgaire animal, il se leva, ramassa ses affaires et avança doucement légèrement accroupi, son revolver à la main. Il est inutile de vous dire combien il avait l’air stupide, mais cela n’avait pas d’importance. Il avançait d’un pas souple et se faufila à travers les hautes herbes à la recherche d’un autre bruit. Le bruit avançait cette fois, et Léonard dut marcher plus vite et enfin courir pour le rattraper, jusqu’à ce que le bruit s’arrête. Instinctivement, Léonard s’accroupit et plaça sa main sur son couteau rangé dans son dos et braqua son revolver devant lui. Il tournait à présent doucement sur lui-même afin d’avoir une vue d’ensemble sur la situation : il était seul au milieu des herbes hautes et attendait sagement que sa proie lui saute à la gorge.

Selamat, voilà ce que l'on pouvait qualifier de ville reconstruite et relevée. Les débuts furent durs et tout le monde s'entraidait, elle était vraiment devenue un symbole de la force de l'être humain, de sa pureté, et de sa capacité à se relever après une catastrophe. Autant dire que ça s'est vite terminé...

*Parfois, on se demande s'il ne faudrait pas plus de guerres et de catastrophes, pour que le monde soit admirable et solidaire...*

Rapidement, Michael Angelo décida de voyager un peu, sans pour autant trop s'éloigner. Selamat ne lui donnait pas envie de rester, et son passé de soldat ne faisait que réclamer un peu d'action, de voyage... Cependant, le Divium était en trop pour lui permettre de tout faire comme il le souhaiterait. Certaines zones restaient encore inconnues, surtout au niveau des radiations qui pourraient être encore actives... Jeune, il avait entendu parler d'un catastrophe sur la Terre, une catastrophe Atomique, qui avait eu de très graves effets sur la Nature et tous les êtres vivants environnants. Hors de question qu'un troisième bras lui pousse ! Mais au-delà de ces peurs, il restait des zones très pures, et ce malgré leur chaotique apparence. Il retrouva parmi ces zones d'anciennes Falaises, hautes et majestueuses... Autrefois tristes et mortes, aujourd'hui recouverte d'une épaisse verdure. Elle semblait avoir pris de la vie, peut être même trop à cause des créatures qui s'y étaient abritées... La première fois qu'il était revenu ici, depuis le "Cataclysme", il ne sut s'empêcher de jurer, et de se maudire. Combien de créatures étrangères avait-il dû abattre pour ce spectacle ? Il ne les comptait plus, il ne s'en souvenait plus. Tout ce qu'il retenait, c'était le changement radical sur la planète. Jamais un scientifique n'aurait pu affirmer ça possible. Jamais.

Aujourd'hui encore, il décida de remonter cette falaise, et d'admirer le temps, l'évolution. Le simple fait de la remonter restait une véritable épreuve physique, parfaite pour entretenir son corps et rester en forme, et les créature qui pouvaient vous tomber dessus rendaient l'exercice plus intéressant. Jamais l'ancien officier ne se séparait de son fidèle Desert Eagle, et le danger en était la raison principale. Cette fois-ci, sa randonnée fut différente. Il était parti pour les mêmes raisons : retourner en haut de ces falaises et contempler la triste apparence de Verfandel, respirer l'air le plus frais et pur de cette planète... Mais sur son chemin, il remarqua une silhouette, humaine, si on pouvait se fier à ce que l'on voyait. Or, peu de gens venaient par ici... Ça ne pouvait être qu'un homme sauvage de ces rumeurs, et d'après elles, ils n'avaient jamais été vu à Selamat. C'était un mystère de plus à éclaircir, et il n'y eut pas d'hésitations pour l'ancien soldat. Il se contenta de vérifier que son arme soit bien chargé avant de suivre l'inconnu, l'arme bien rangée pour éviter tout air suspect.

Cet inconnu monta la falaise pendant un moment, avant de s'arrêter au beau milieu d'une plaine. Michael Angelo hésita un instant à se cacher et rester discret, ou à continuer de se rapprocher avant de lancer la conversation. Il n'arrivait pas vraiment à peser le pour et le contre... Se cacher ferait suspect, il passerait forcément pour une menace, mais engager la conversation ne le tentait pas plus, ne serait-ce qu'à cause du fait qu'il n'ait pas grand chose à raconter. Il n'y avait que des hautes herbes par ici, et la meilleur chose qu'il trouva à faire fut de s'accroupir pour essayer de se cacher un peu. Il en profita pour s'avancer doucement, en gardant son oeil sur son objectif, mais... Il y eut un craquement, une erreur de débutant, une erreur impardonnable pour un officier de sa réputation.

*Merde !*

L'inconnu s'était retourné et commençait à rattrouper ses affaires. Il était armé, un revolver. Plus question de faire marche arrière, sans quoi il prendrait le risque de se faire tirer dessus, et pour l'instant, l'idée de la conversation tombait à l'eau... Était-ce là un nouveau combat d'engagé ? Michael Angelo s'approcha encore un peu, et il sorti son Desert Eagle, le braquant en direction de la cible, qui s'était simplement accroupie non loin. Il s'arrêta en entendant des mouvements. C'était comme si l'inconnu se rapprochait aussi de lui. L'officier sourit à cette idée : il pouvait l'entendre et le localiser grâces aux hautes herbes, et sans bouger, il prenait l'avantage de la situation. Puis... Le silence se fit à nouveau. Cet homme ne faisait pas l'erreur de traquer, mais comme lui semblait se placer en position passive. Attendre et prendre par surprise... Michael Angelo réfléchit un instant, et répéta des millions de fois le dernier bruit qu'il avait entendu pour localiser sa cible, puis pour être certain de sa position. Il se mit à fouiller un peu dans la terre, à ses pieds, pour voir s'ils y avait un objet solide à lancer. La cible restait en face de lui, et la distance ne devait pas être grande, étant donné la distinction qui se faisait meilleure des bruits, des craquements...
Puis il remarqua une pierre de taille moyenne, et tendit le bras pour la rapprocher de lui de façon à ce qu'elle soit plus facilement utilisable, sans pour autant faire pivoter son bassin ou se tourner, en restant ainsi en face de sa cible. Il s'allongea d'abord pour essayer de voir un peu mieux, puis commença à faire de petites ouvertures avec ses doigts dans les herbes tout en gardant l'arme en direction de sa cible. Il poussa un long soupir...

"Cette situation est sans issue, je ne vous veux aucun mal ! Michael Angelo se releva, les mains en l'air, montrant ainsi la véracité de ses propos. Relevez-vous, je ne vous ferai rien du tout."

Il était conscient du risque qu'il prenait, mais il n'avait pas le temps de jouer à qui attendra le plus longtemps.

*De toutes façons, je suis prêt... Au moindre mauvais geste, je te descend...*

[HRP : Je suis désolé et je m'excuse pour les même raisons que Léonard dans le premier post]

Tyra, demeure des infectés, Tarken y vivait depuis pas mal de temps, il y habitait une petite maison, mal meublée , juste un lit et deux trois meubles, meme avec ces difficultés Tarken arrivat quand bien même a vire dans cette habitation avec un apport en nourriture régulier, il passait ses journées a explorer la planète ou du moins ce qu'il en reste...

Un jour, il entra dans une des tavernes de Tyra, afin de se détendre, il se posa au bar et le barman-cuisinier, qui disposait de six bras lui apporta rapidement sa boisson préférée. En pleine dégustation, un homme assez grand s'approcha de Tarken et l'interpella, cet homme était beaucoup plus affecté que Tarken par les radiations, l'un de ces bras était devenu inerte et d'un mauve sombre, il lui raconta qu'il existait une orbe permettant de guérir la surface d'un corps affecté, Tarken fut surprit par les propos de cet homme, il se demanda si c'etait des balivernes car l'homme sentait fortement l'alcool et venait de vomir après son discours. L'homme lui indiqua qu'on pouvait trouver l'orbe sur une falaise de Verfandel, Bien qu'il sentait le vin et la crasse, Tarken accepta de l'accompagner, paya sa part au tavernier et s'en alla préparer son sac. Le lendemain, il sortir de la ville et partirent direction les falaises, ils marchèrent un bout bout de temps et se reposèrent un temps et ainsi de suite jusqu'au tombé de la nuit. Ils firent un feu et discutèrent longuement, L'homme appelé Blain détestait les survivants non infectés car il s'était fais bannir de leur cité Sélamat, il voulait se venger d'eux une fois guérit, il raconta a Tarken son récit avant la guerre, c'était un ingénieur réputé qui avait cotoyé les créateurs de la bombe -D, après ces histoires ils dormirent avant de reprendre la route au petit matin.Ils arrivèrent aux falaises dans l'après midi, l'atmospère changea et des cris de bêtes se rapprochèrent, soudain Tarken vit au loin un cadavre , cet homme c'était fais littéralement mangé par une bestiole bizarre, Tarken voulu rebrousser chemin mais Blain sortit une lance et la jetta sur Tarken :

"Tu ne vas nul pars, tu me donne tes richesses !" lui annonca Blain,

Après un discours, Blain lui annonca que toute cette histoire n'était qu'une mascarade pour attirer Tarken loin de Tyra, ce bras mauve lui donnait un pouvoir considérable, Tarken s'était pris la lance au niveau du bras gauche et même après l'avoir extirpé il était incapable de se battre correctement. Heuresement pour Tarken un monstre surgit sur Blain, monstre avec une énorme machoire, qui choppa Blain et lui arracha ses intestins, le bras de Blain brula le monstre et le transformer en cendres. Tarken venait d'échapper a la mort grâce a ce monstre, il prit un bout du T-Shirt de Blain pour son bras et prépara son sac pour rentrer, Cependant la carte était toujours en possession de l'autrere et Tarken ne savait plus où aller.

*Bordel...Je suis perdu maintenant !*

Tarken essaya sans succès de rebrousser chemin, il essaya d'atteindre le sommet pour essayer d'avoir une meilleure vue, c'est alors qu'il vit un homme, qui marchait d'un pas assuré, il devait certainement connaitre le chemin, il décida de le suivre mais perdit sa trace dans un moment d'égarement, il décida alors de trouver ce foutu point culminant repassa plusieurs fois par le cadavre de Blain, essaya de retrouver la carte mais le monstre avait du l'avaler, il continua son chemin jusqu'a croiser une réplique su monstre qui avait bouffé son compagnon, le monstre surgit sur Tarken et dans la précipitation ce dernier parvint a sortir son fuseur et tirer dans la tête du monstre qui s'arrêta net et repartit dans l'autre sens. Tarken repartit dans une direction qu'il n'avait pas pris, il s'approcha discrètement et témoigna d'une scène bizarre, deux hommes, l'un armé d'un revolver et l'autre les mains en l'air ayant l'air de discuter, ces deux personnes n'avaient pas de marques et ce devait être des survivants, Tarken plaça alors son bandeau plus bas histoire que sa petite marque ne se voit pas, il décida alors de s'approcher gardant au cas où sa main droite sur le fourreau de son épée et dit se contenta d'une salutation classique :

"Euh...Bonjour, que faites vous là parmis tout ces monstres ?" voulant montrer son bras gauche saignant malgré le bandage fais avec le bout de vêtement.

Les deux hommes restèrent toujours dans leur position, qu'allait t-il faire a présent ?

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[HRP : Comme ça fait quand même assez longtemps que le rp est sans réponse, je comprend qu'il est difficile de se replonger dans l'histoire. Suite à la demande de Léonard, je fais une petite intervention pour le booster un peu. T'a intérêt à répondre >.>]

Les falaises… Un endroit magnifique pour regarder le soleil se coucher. Il n’est pas rare que certains monstres viennent se reposer ici et se détendre pendant qu’ils baignent dans la belle lueur orange que le soleil émet avant de disparaitre entièrement. Mais nous ne sommes pas là pour ça. A peine Léonard était arrivé sur les lieux qu’il fit, certes dans des conditions un peu spéciales, la connaissance de Michael. Après avoir discuté un peu, sur tous les sujets qu’ils leur passaient par la tête, un troisième homme, qui se présenta sous le nom de Tarken, les accosta. Il n’est pas nécessaire de dire que cet homme était quelqu’un dont il fallait se méfier, et pour cause ce n’était pas un survivant. Pour quelle raison était-il apparu ici ? Et pourquoi si peu de temps après que Léonard et Michael se soient rencontrés ? Etait-ce un guet-apens ou une simple coïncidence ?

Trop de questions sans réponses qui devront attendre, car au loin un cri strident se fait entendre. Un cri si puissant qu’il pourrait sans aucun doute tuer un homme à bout portant. Il va de soit qu’après avoir entendu ce bruit n’importe quel homme qui est capable de pensé aurait fui à toutes jambes. Mais malheureusement, il était déjà trop tard. Alors que les trois hommes s’étaient dirigés en hauteur pour moi apercevoir d’où venait le bruit, une horde de Leuzard fit son apparition.

A présent, Michael, Léonard et Tarken étaient pris au piège, encerclé par les Leuzards qui, lentement mais surement, grimpaient la colline sur laquelle les trois hommes s’étaient réfugiés…

Que faites-vous ?

Son adversaire lui faisait à présent face, les mains ainsi que son Desert Eagle en l’air. Il n’y avait aucun doute sur le fait qu’il n’hésiterait pas à tirer si l’occasion se présentait. Léonard garda son arme pointée sur l’homme, le laissant s’approcher un peu. Il n’allait pas faire l’erreur de s’exposer à une attaque aussi facilement. Après un long silence qui ne fit qu’augmenter le poids de l’atmosphère, Léonard se décida finalement à abaisser son arme.

- J’imagine que vous avez raison, nous ne sommes plus des animaux pour nous entre-tuer. Au faite, moi c’est Léonard. Et vous ?

Il rangea délicatement son révolver et attrapa sa flasque, il but quelques gorgées d’un liquide ambré et la replaça à sa ceinture. Il regarda un instant son interlocuteur. Il était habillé plus ou moins normalement, même si la normalité n’était plus trop d’actualité sur Verfandel, plus rien ne pouvait choquer les gens. Ils étaient trop habitués à voir des gens bizarres ou des choses atroces qu’à force, même si un homme était abattu devant eux, ils ne bronchaient pas. Après une brève analyse, l’homme était assez commun. Le seul détail qui intrigua Léonard était l’œil gauche qui était caché par un morceau de tissu noir. La première pensée qui effleura l’esprit de Léonard est l’image d’un pirate ce qui fit apparaitre un léger rictus sur ses lèvres. Il écarta cette hypothèse et réfléchit un instant à toutes les causes possibles. La plus plausible fut que l’homme était peut-être un infecté et que « sa marque » était son œil…

Mais il fut vite sorti de ses pensées par un bruit plutôt alarmant venant de derrière eux. Aussitôt il attrapa son révolver et l’orienta vers l’endroit dont le son provenait. Sa cible était un homme, cette fois un peu plus grand et plus modestement vêtu. Il avançait d’un pas souple vers eux, tout en entamant la conversation. Il passa devant Léonard et se plaça entre les deux hommes. Léonard le regardait d’un air méfiant, son sourcil levé, il épiait chacun de ses gestes. Voyant que l’inconnu avait son arme rangée, il rangea la sienne à son tour pour rassurer tout le monde et laissa à Michael le plaisir de se charger de la conversation. Mais ce plaisir fut de courte durée, car un cri strident troubla la tranquillité des falaises. Le bruit était si puissant qu’il obligea Léonard à se boucher les oreilles. Après avoir retrouvé toutes ses capacités de réflexion, il se dirigea avec les deux autres hommes sur une petite plate-forme située à quelques mètres au-dessus d’eux. Une fois avoir escaladé une petite falaise, il regarda l’horizon… Rien, absolument rien ne s’approchait. Mais alors, quelle était l’origine de ce bruit ? Il était absorbé par ce problème, lorsqu’un bras bleu et poilu lui attrapa la cheville. Il sauta en arrière après avoir tiré plusieurs balles dans le monstre, qui s’écrasa dans un bruit sourd quelques mètres plus bas. Léonard se releva et s’approcha lentement du rebord, son arme en main.

- Nom de …

En effet, une horde de Leuzard était en train de grimper de tous les côtés de la falaise sur laquelle lui et ses deux compagnons d’armes allaient devoir se battre. Et il fallait avouer que c’était très mal barré, Léonard n’avait presque plus de munitions et même s’il pouvait frapper à l’aide de son gant ça ne pouvait pas trop les aider contre une armée de monstres. Il attrapa une de ces créatures, qui devait certainement se sentir l’âme courageuse pour attaquer de front un homme aussi robuste que Léonard, mais je m’égare. Il attrapa donc le monstre par la tête et la serra de plus en plus fort. Il pouvait sentir le crâne de la bête se briser sous ses doigts et après un long moment d’agonie pour le monstre, Léonard ferma entièrement son poing sur la tête du Leuzard, la faisant exploser littéralement sous la pression. Léonard ricana en admirant le cadavre bleu recouvert à présent d’un liquide rouge. Il poussa le corps mort dans le vide à l’aide de son pied, se replaça en face du gouffre et se remit à tirer vers le bas afin d’essayer d’empêcher les boules de poils bleus d’atteindre la plate-forme. Tandis qu’il repoussait tant bien que mal leur ascension, un Leuzard parvint à se faufiler derrière eux. Ce dernier ramassa un rocher, le leva en l’air et… PAF… Léonard se retourna et vit le monstre décapité. Une fumée s’échappait de son cou ensanglanté. Il félicita l’auteur de cet acte et reprit son dur labeur. Après un court instant durant lequel plusieurs dizaines, que dis-je, plusieurs centaines de monstres tombaient de la falaise, il se retourna et, en reprenant son souffle, dit :

- On ne pourra pas continuer comme ça plus longtemps. Y ‘en a trop, on doit foutre le camp d’ici !

Il n’attendit pas la réponse et, pour se donner un peu de courage et d’espoir, bu une gorgée de whisky avant de sauter sur la plate-forme du dessous situé à un mètre plus bas.

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[HRP : Etant donné que Michael ne répond pas, je me permet de poster une suite afin que Tarken réponde et continue le rp. Bonne chance.]

Au fur et à mesure que les Leuzards grimpaient sur la falaise, cette dernière commençait à trembler de toute part. Des rochers commençaient à s'en détacher fragilisant sa structure rocheuse à tel point qu'elle tanguait de gauche à droite. Certes les Leuzards avaient de plus en plus de mal à atteindre le sommet, mais Léonard, Tarken et Michael avaient eux aussi beaucoup de mal à s'enfuir. Petit à petit la falaise s'effondrait, des trous se formaient sous leurs pieds et ils faillirent tomber à plusieurs reprises.

Ils étaient sur le points de sortir de l'éboulement lorsqu'un Maggot géant fit son apparition. Il frappa la falaise un grand coup, la détruisant et faisant tomber les trois héros. Alors qu'ils étaient en train de tomber, Léonard et Tarken purent se raccrocher à une branche et ainsi toucher terre avant de s'écraser comme de véritables crêpes. Pour Michael c'était une autre histoire, le Maggot en avait décidément après lui, et ce dernier l'attrapa entre ses serres avant de partir au loin, son butin dans les mains.

Léonard et Tarken sont à présent devant le reste de la falaise, impuissant face au Maggot qui avait capturer leur compagnon. Au moins ils n'avaient plus à se soucier des Leuzards, ils étaient tous morts dans l'éboulement, écrasés par des rochers faisant au moins 5 fois leur taille.

A présent, Tarken et Léonard, que décidez-vous de faire ? Sauver Michael ou rentrer chacun dans votre ville d'origine et ne plus rien entendre de cette histoire ?